Un tag ? Qu'est-ce que c'est ? Une sorte de patate chaude qu'on se refile entre blogueurs et qui permet d'en apprendre un peu plus sur les goûts de chacun ; le tout restant suffisamment ludique pour ne pas devenir chiant ! ^__^
Le principe de ce tag littéraire – si j'ai bien tout compris – est donc le suivant :
* Indiquer le règlement ici présent ;
* Citer la personne qui nous a taguée ;
* Choisir un livre, en indiquer le titre, le nom de l'auteur, l'éditeur et l'année d'édition ;
* Puis l'ouvrir à la page 123 et recopier à partir de la 5ème ligne les 5 lignes suivantes ;
* Citer 4 blogueurs dont vous aimeriez connaitre les lectures ;
* Les avertir en postant un commentaire sur leurs blogs respectifs.
J'ai donc été récemment tagué par Vance (dont vous pourrez visiter le blog en cliquant sur son pseudo ou via la rubrique "Liens" du blog), et je me plie donc bien volontiers à ce petit jeu (en tant normal, je ne suis pourtant pas très fan des chaînes, mais j'ai bien aimé le concept de celle-ci).
Comme je n'ai actuellement pas énormément de livres à ma disposition, la plupart étant entreposés bien au chaud chez mes parents, j'ai tout simplement porté mon choix vers le dernier que j'ai acheté. Il s'agit donc du roman auto-biographique La fabrique de souvenirs de Philippe Pollet-Villard (dont j'ai adoré le titre, et encore plus l'accroche). Ce dernier, étant également acteur et réalisateur à ses heures (on lui doit d'ailleurs le court-métrage multi récompensé, d'un César et d'un Oscar notamment, Le Mozart des pickpockets), avait auparant publié en 2006 un autre livre aux éditions Flammarion (et réédité dernièrement au format poche chez J'ai Lu) s'intitulant L'homme qui marchait avec une balle dans la tête (un titre que je trouve génial là encore). Toujours édité chez Flammarion, celui-ci est sorti cette année et, à dire vrai, je n'ai pas encore tout à fait eu le temps de le finir. C'est pourquoi je ne rentrerai pas trop dans le détail et me contenterai seulement de vous proposer l'extrait du quatrième de couverture qui m'a poussé à acheter le livre :
"Mon père, je m'en souviens, n'était pas présent le jour de ses obsèques. Quand je dis qu'il était absent, je ne parle pas de mon père en général, tout le monde est absent le jour de sa cérémonie funèbre, bien sûr. Je parle du corps de mon père en particulier. Son corps, le corps de mon père n'était pas présent dans l'église ce jour-là. Tel Houdini le grand magicien se libérant d'un coffre et de ses chaînes au fond de l'océan, mon père avait réussi malgré lui cet exploit faramineux de ne pas être là une dernière fois, dans cette église de La Clusaz. Ni lui, ni son cercueil, ni rien."
Comme je l'ai déjà dit précédemment, j'aurai aimé vous parler davantage du contenu du livre et de mon ressenti, mais je n'ai pas encore poussé ma lecture assez loin... Il va s'en dire que je m'efforcerai de rediger un petit billet dessus une fois que cela sera fait. Encore faut-il avant que je m'occupe du livre La route de Cormac McCarthy que j'ai littéralement adoré et dont j'aurai d'ailleurs pu vous parler ici si celui-ci n'avait pas été chez mes parents (ce qui rendait quelque peu problématique la suite de ce petit jeu). Quoi qu'il en soit, La fabrique de souvenirs est pour le moment une lecture très agréable, trouvant sa richesse autant dans l'émotion qui s'en dégage que dans l'humour dont l'auteur fait preuve (avec une touche d'auto-dérision tout à fait délicieuse), et je pense rapidement en arriver au bout (surtout qu'il fait à peine 240 pages et que c'est écrit assez gros). En attendant, je vous propose donc le fameux passage qui se trouve à la page 123, débute à la ligne 5 et se déroule sur les 5 suivantes :
"(...) s'enquérir des fameux objets inutiles que fabriquaient mes parents, les objets souvenirs. C'était eux leur source de revenu, ces individus entassés par grappes de trente ou plus qui voulaient voir éperduement nos montragnes. Eux qui s'arrêtaient sur les parkings et trouvaient intéressant de ramener chez eux une petite montagne en plastique (...)"
J'espère modestement vous avoir donner envie de découvrir ce livre – dont j'essaierai de vous parler plus longuement d'ici peu – et liste à présent les quatre blogueurs dont j'aimerai connaître les lectures (là encore, il suffit de cliquer sur leur pseudo ou d'aller en rubrique "Liens" pour visiter leur blog) :
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Baccawine
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Dasola
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Robby
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Vlad
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Il ne me reste plus à présent qu'à les avertir sur leurs blogs respectifs à l'aide d'un commentaire. Chose que je vais m'empresser de faire...
Encore merci à Vance d'avoir pensé à moi !
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