Tracklist :
1. The only night
2. Save yourself
3. You make it real
4. Please don't stop the rain
5. Broken strings (feat. Nelly Furtado)
6. Nothing ever hurt like you
7. Once when I was little
8. Precious love
9. If you don't wanna love me
10. Fix the world up for you
11. Dream on Hayley
12. Love is hard
Il y a deux ou trois ans, alors que James Blunt, Daniel Powter et autres Paolo Nutini cartonnaient dans l'hexagone (et un peu partout dans l'Europe, voire au-delà), c'est la voix d'un autre chanteur anglais qui m'avait totalement subjugué. Avec son premier opus, Undiscovered, James Morrison avait effectivement placé la barre très rare haut et même complètement enterré la concurrence grâce un album où chaque chanson s'écoutait avec un immense plaisir et desquelles se dégageait déjà une authentique émotion que sublimait son envoûtante voix rauque. C'est dans ces moments-là qu'on se dit que le destin est bien fait, même lorsqu'on le croit vachard. Car si Bonnie Tyler doit sa tellement singulière voix rocailleuse a une opération chirurgicale des cordes vocales ayant mal tournée, James Morrison devrait la sienne à une grave crise de la coqueluche ayant faillit le tuer lorsqu'il était bébé. Heureusement, cet anglais né en 1984 dans la ville de Rugby en Angleterre s'en est très bien sorti. Et si son premier album était une vraie réussite, on peut dire que l'artiste ne démérite vraiment pas car il réalise la prouesse de faire au moins aussi bien (et peut-être même mieux, faut que j'écoute davantage ce second opus pour émettre un avis plus définitif).
Comme on ne change pas une équipe qui gagne, James Morrison s'est de nouveau entouré de Martin Brammer, Steve Robson et Eg White (déjà co-auteurs sur le précédent album donc), auxquels se sont adjoints de nouvelles têtes comme Ryan Tedder (leader du groupe américain One Republic). Et dès la première écoute, les éventuelles craintes s'envolent aussi vite que ces nouvelles chansons nous conquissent. Le premier extrait, You make it real, une ballade imparable, n'est que l'arbre qui cache l'immense forêt de perles aussi prometteuses que le sublime Please don't stop the rain, l'inattendu duo Broken strings avec Nelly Furtado ou encore l'énergique The only night, tube qui ouvre admirablement le bal avec des sonorités pop et groovy que n'auraient pas reniées Elton John. Résolument moins rock que le précédent, Songs for you, truths for me n'a pourtant en rien perdu de cette douceur et de cette soul qui faisait tout le charme de Undiscovered. Plus proche d'un Marvin Gaye ou d'un Otis Redding que des chanteurs pop-rock habituels, James Morrison a surtout l'une des plus agréables voix qu'il m'ait été donné d'entendre alliée à une présence inégalable (sans parler des musiques qui sont en elles-même un pur délice). L'univers de l'artiste est donc toujours aussi enivrant et enjôleur. Songs for you, truths for me, qui suscite ce plaisir rare des albums où rien n'est à jeter, s'accepte surtout comme une saisissant caresse, ne versant jamais dans le mièvre et qui s'avère l'un de meilleurs remèdes face à la morosité ambiante. Bref, j'adore !
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Cinem@trice 17/02/2009 15:46
Shin 23/02/2009 17:46
kschoice 02/01/2009 13:15
Shin 04/01/2009 02:54
tinalakiller 23/11/2008 19:25
Shin 23/11/2008 19:55
Judge Vlad 15/11/2008 12:01
Shin 19/11/2008 13:17