Holly Valence qui incarne Christie Allen est de loin la plus sexy du film !
Concernant DOA : Dead Or Alive, il faut bien avouer que, après tout le mal dont j'en avais entendu (ce qui déjà me le rend sympathique ; l'esprit de contradiction que voulez-vous...), je n'en attendais pas grand chose et je me préparais même plutôt au pire. Mais comme je suis du genre à me gausser devant un bon petit nanar, j'ai quand même tenté l'expérience. Et pour le coup, si on laisse de côté l'étrange coupe de cheveux de Zack (joué par Brian J. White) et le corps un peu trop filiforme de Kasumi (Devon Aoki), on peut déjà dire que, dans l'ensemble, les personnages sont assez ressemblants. C'est déjà ça. En tout cas, ce n'est pas pire que le Mortel Kombat de Paul W. S Anderson (au niveau du rendu des personnages) et bien mieux que Street Fighter : l'ultime combat de Steven E. de Souza (ce qui n'était pas bien dur) ; cette comparaison rendant évidemment le dégré d'exigence plutôt tolérant. Tina Armstrong (Jaime Pressly), Christie Allen (Holly Valance), Helena Douglas (Sarah Carter) et Ayane (Natassia Malthe) s'en sortent très bien, tout comme Bass Armstrong (Kevin Nash), Bayman (Derek Boyer) ou Hayate (Sing Ngai) ; même si ces derniers sont clairement laissés en retrait ; Corey Yuen ayant clairement voulu concentrer son film sur les nanas qui se battent... tout en laissant apparaître un bout de chair par ci par là, bien entendu !
Bien sûr, il ne faut pas être très exigeant, pour apprécier le "scénario" du film qui est d'un total inintérêt et pas vraiment fidèle à la trame du jeu (qui n'est pas bien passionnante non plus, soyons honnête). Et je n'ai pas bien compris non plus à quoi servaient les personnages de Max et Weatherby (je ne me souviens pas les avoir vu dans le jeu) complètement hors de propos, inutiles et lourds. Toutefois, il ne s'agit pas ici de Resident Evil ou Alone in the Dark qui possèdent un background important et une histoire auxquels une adaptation qui se respecte devrait se conformer. Il s'agit juste d'un jeu vidéo de combat, DOA : Dead Or Alive, certes très fun mais qui, n'en déplaise aux fans, n'est pas vraiment réputé pour son originalité ou sa profondeur scénaristique caractéristique. Moi en tout cas, comme je le disais en préambule, j'y vois surtout un jeu vidéo auquel on joue pour justement ne pas se prendre la tête tout en se castagnant et en admirant (pour peu qu'on puisse vraiment "admirer " du virtuel) des petites pépés à poil... pardon... un poil exhibitionnistes (^__^). Si on part de ce principe, le film de Corey Yuen est remarquablement fidèle à l'esprit du jeu que l'on pourrait résumer par ces trois mots : décérébrage, sensualité, castagne.
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